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Sensibiliser les écoliers, futurs ambassadeurs de la sécurité routière

Les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes. TotalEnergies Foundation et la Fondation Michelin se sont ainsi alliées afin de développer un programme mondial d’éducation à la sécurité routière pour les 10-18 ans. Grâce au soutien du Global Road Safety Partnership, l’ambition est de toucher 100 000 jeunes sur trois ans ; d’abord en France, au Cameroun et en Inde, puis dans d’autres pays. Fort de l’ancrage local de TotalEnergies et Michelin, ce programme est développé en partenariat avec les enseignants et éducateurs présents au cœur des communautés afin d’apporter des solutions au plus près des dangers du terrain.

    

VIA : Rendre les jeunes acteurs de leur sécurité routière

Anne-Valérie Troy – Coordinatrice du programme VIA TotalEnergiesFoundation et Fondation Michelin :
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes, des 5-29 ans dans le monde.
Ça représente plus de 500 jeunes qui chaque jour meurent sur les routes dans le monde. L’équivalent de deux avions pleins qui se crasheraient tous les jours.

C’est une évidence qu’il faut mener des actions pour sensibiliser les jeunes et arrêter ce massacre.

Le programme VIA, c’est un programme éducatif qui a été lancé en partenariat avec la fondation Michelin pour sensibiliser et éduquer les jeunes à la sécurité routière. La cible c’est les 10-18 ans.

Agnès Junet – Formatrice Pro2Cycles/Planète-Vélo
L’objectif du programme VIA c’est de la pédagogie de projets, c’est à dire que au final ils vont devoir créer un projet pour améliorer la sécurité routière autour de leur établissement scolaire.
Le programme va toucher tous les usagers de la route. Aussi bien ceux qui vont être piétons, que deux roues cyclistes ou scooters, ou passagers de voitures. C’est une structure vraiment innovante où le formateur n’est pas là pour dire aux élèves ce qu’ils doivent apprendre par cœur, ce qu’ils doivent savoir, pourquoi la règle est comme ça. Il est vraiment là pour les guider.

Anne-Valérie Troy :
Lorsqu’on a imaginé le programme VIA, on a pris en compte les expériences passées, on a réfléchi à la méthode qui était de rendre le jeune acteur du programme. Donc c’est lui qui est au centre, c’est lui qui réfléchit aux risques qu’il rencontre et aux solutions qu’il peut apporter.

Agnès Junet :
Avant la formation, ils ne se sentaient pas vraiment concernés et pensaient que le code de la route et la sécurité routière étaient pour ceux qui conduisent des voitures. Puis après la formation, mais surtout pendant car on les a vu évoluer, ils se sont petit à petit imprégnés.

Élève 1 :
J’étais acteur dans l’exercice et j’ai reçu des informations que j’avais sauvegardé dans une partie de ma tête que je n’utilisais pas et qui m’a fait redécouvrir tout ça.

Élève 2 :
Ce qu’on nous a appris, c’est très très important et il faut faire comme il faut !

Élève 3 :
Ce qu’on faisait c’était intéressant… et ça servait à quelque chose.

Élève 1 :
Et après à la formation, j’ai moi-même constater que sont des choses nécessaires et très importantes.

Élève 2 :
J’ai invité tous mes amis de pratiquer comme on nous a sensibilisé au cours de cette formation.

Anne-Valérie Troy :
Le programme VIA est en cours d’expérimentation sur 3 pays : en France, en région lyonnaise, au Cameroun et en Inde. Il doit être déployé sur l’ensemble du monde dans les années qui viennent.

L’idée est d’avoir 100 000 jeunes qui soient formés d’ici à 3 ans et ça c’est une première étape. Puisqu’on espère bien attirer d’autres partenaires sur ce programme qui permettra d’avoir encore plus d’impact et de pouvoir le déployer dans encore plus de villes et de pays.

D’ici 2020, ce programme de sensibilisation à vocation mondiale sera déployé auprès de 100 000 jeunes.